1. La décision de consulter un psychologue

 

La décision de consulter un psychothérapeute est souvent liée à des interrogations telles que :

  • Ai-je vraiment besoin d’aide ?
  • Pourra-t-on vraiment m’aider ?
  • Comment savoir si je fais le bon choix de psychothérapeute ?
  • Vais-je me sentir à l’aise avec ce professionnel ?
  • Quel type de thérapie me conviendrait le mieux ?

Il est donc important que vous vous sentiez à l’aise de discuter de votre situation avec moi. De ce fait, un premier appel ne vous engage à rien. Régulièrement d’ailleurs, je reçois des mails aussi me demandant quelques renseignements.

Lorsque vos symptômes sont psychologiques, émotionnels ou mentaux, une consultation chez un psychologue peut vous aider. Bien entendu, et parce que je collabore souvent avec plusieurs médecins de l’entité namuroise, votre médecin est certainement une personne ressource très importante. Mais sa formation avant tout médicale et le temps à vous consacrer ne sera peut-être pas toujours suffisant. C’est une des raisons pour lesquelles régulièrement, ces médecins m’orientent certains de leurs patients, tantôt alors qu’ils sont jeunes (enfants et adolescents), tantôt pour des problèmes personnels ou relationnels, tantôt pour des crises de couple.

Aucune prescription médicale n’est requise pour consulter un psychologue, ou un sexologue. Si vous ressentez le besoin de consulter, vous pouvez de vous-même initier une rencontre avec un psychologue ou un sexologue.

Le premier rendez-vous est avant tout une prise de contact. Je refuse d’ailleurs toute forme d’engagement thérapeutique au téléphone et invite seulement à un premier rendez-vous. Au terme de celui-ci, nous convenons alors ensemble de la poursuite d’un travail commun ou non.

 

 

2. Comment se passe une psychothérapie ?

 

Apparue il y a cent ans, la psychothérapie demeure le point de référence de l’ensemble des services d’aide psychologique. Au moyen de techniques bien précises, elle permet aux personnes aux prises avec des difficultés personnelles de changer leurs pensées, leurs émotions et leurs comportements de manière à réduire leur détresse et à leur permettre d’avoir une vie plus satisfaisante.

Dans bien des cas, à la suite d’une psychothérapie, vous repartirez avec des outils qui vous aideront à faire face plus efficacement aux obstacles qui se présenteront dans votre vie. Pour tous ceux qui désirent résoudre un problème psychologique important, la psychothérapie s’avère un des moyens les plus efficaces et les plus reconnus, tant par la population en général que par la communauté scientifique.

Lorsqu’on s’engage dans une psychothérapie, on entreprend un processus de changement qui nécessite une collaboration étroite avec le psychologue. C’est une démarche dans laquelle on peut se permettre de se laisser aller, de dire ce qu’on pense et ressent réellement sans avoir peur d’être jugé ou critiqué. La psychothérapie est enrichissante, certes, mais souvent exigeante.

Pendant la psychothérapie, on peut être amené à faire des exercices à l’extérieur des séances, à se pencher sur des situations ou des émotions qui nous effraient, à parler de choses qu’on a depuis toujours gardées pour nous, à constater que les liens qu’on entretenait avec notre entourage se transforment au fur et à mesure qu’on progresse, à réaliser qu’il faut modifier certaines idées et certains comportements.

Bien que la psychothérapie s’adresse aussi à des groupes de personnes, à des familles ou à des couples, son cadre le plus connu et le plus fréquemment rencontré est celui de la relation individuelle entre le psychologue et le patient. La première étape d’une psychothérapie est celle de l’évaluation.

Chaque séance dure habituellement une heure et votre psychologue pourra vous donner de plus amples détails sur les modalités pratiques.

C’est aussi l’occasion pour vous d’évaluer le psychologue et de poser toutes les questions qui vous tracassent. Même si vous êtes anxieux, nerveux ou très préoccupé par vos difficultés personnelles, il est important que vous preniez le temps de vous informer. Je vous expliquerai alors les principaux aspects de la psychothérapie afin que vous puissiez y consentir d’une façon libre et éclairée.

Il ne faut jamais hésiter à poser au professionnel des questions sur sa formation, la forme de thérapie qu’il privilégie, sa façon habituelle de travailler avec ses clients, le déroulement des entrevues, etc.

Lors de cette première rencontre, il est approprié de poser des questions sur les aspects pratiques de la psychothérapie. Par exemple:

  • quel est le montant des honoraires pour chaque entrevue et à quel moment doit-on les acquitter ?
  • combien de temps durent les rencontres ?
  • quelle est la fréquence des rencontres ?
  • que se passe-t-il quand on ne peut pas se présenter à un rendez-vous ?
  • à quel moment les reçus officiels sont-ils remis ?
  • qu’arrive-t-il en cas d’urgence ?
  • les rencontres seront-elles totalement confidentielles ?
  • y aura-t-il un dossier à mon sujet ? que contiendra-t-il ? pourrai-je le consulter ?

 

 

3. Quels résultats attendre d’une psychothérapie ?

 

Bien des patients me demandent souvent, lors de notre premier rendez-vous, si je pourrai les aider. Il est évident que bon nombre d’entre eux ont envie de trouver une solution rapide à leur difficulté.

Dans un premier temps, j’analyse toujours la demande afin de l’examiner et de me positionner sur l’aide à apporter. Il arrive en effet que parfois, je relaye d’emblée mon travail à un psychologue spécialisé dans un domaine (pour rappel, je travaille en collaboration avec d’autres psychologues et psychiatres de la région de Namur), notamment aussi lorsque pour des raisons d’agenda, il y a des incompatibilités, ce qui est rare mais est déjà arrivé dans le passé.

Au terme de ce rendez-vous, je me prononce sur l’aide que je peux apporter. Une fois l’accord de principe, ce qui est très souvent le cas, nous devons mettre tout en œuvre pour solutionner au mieux les difficultés rencontrées. Comme psychologue, sexologue ou thérapeute de couple, j’oriente alors le travail vers un objectif de travail que je détermine personnellement. Le travail thérapeutique commence.

Parfois, seules quelques séances suffisent. Je propose toujours de nous revoir deux ou trois mois plus tard en cas de résolution de la difficulté évoquée, de façon à évaluer dans un laps de temps plus long l’évolution de la situation.

Dans d’autres situations, le travail sera plus « profond » et plus soutenu. Dans ce cas, il est rythmé en fonction de la demande du patient ou du couple. A vrai dire, je n’aime pas trop m’éterniser sur les difficultés … et suis assez « fonceur ». Mais il arrive parfois que la volonté ne suffise pas.

 

 

4. Le rythme des séances de thérapie

 

Ainsi que je viens de le préciser plus haut, je n’ai pas de « règle » en la matière. Je propose souvent de ne pas espacer trop les entretiens dans un premier temps … puis, lorsque cela devient moins nécessaire, de les différer un peu plus dans le temps.

Pour travailler certains objectifs, il importe parfois d’avoir du temps. De ce fait, et en cours de thérapie, il m’arrive parfois de fixer le rendez-vous suivant au trimestre suivant, et d’en faire une évaluation conjointe.

Lorsque la situation est pleinement satisfaisante, les entretiens se terminent, et je propose toujours de nous revoir dans 2 ou 3 mois. Si l’évolution reste positive, je reprends moi-même contact, par téléphone, après une année, de façon à s’assurer que tout se passe au mieux.

 

 

5. La déontologie du psychologue et du sexologue

 

En tant que Licencié en Psychologie (U.C.L.- 1988), Licencié en Sciences de la Famille et de la Sexualité (U.C.L. – 1991) et inscrit à la Commission des Psychologues de Belgique (N° d’inscription : 631.206.525.), la déontologie du psychologue exige le respect de différents aspects de son travail :

  • Le secret professionnel. Tel un médecin, le psychologue est tenu au secret professionnel. La seule personne qui peut consulter les dossiers que je constitue est la personne elle-même (le dossier est d’ailleurs toujours à sa disposition). Rappelons que le Code de Déontologie est très strict en ce qui concerne la confidentialité. Aucune personne ne peut avoir accès à vos informations, excepté si vous marquez votre accord. Le fait de ne pas disposer de salle d’attente permet à mes patients de ne jamais rencontrer personne d’autre … que moi-même.
  • L’engagement d’un travail professionnel et de qualité, dans le respect et l’intégrité de la personne.
  • L’obligation pour le psychologue et le sexologue de se former régulièrement. Outre les formations suivies, je lis régulièrement des revues spécialisées, des ouvrages précis (que je laisse toujours à la portée des patients qui désirent me les emprunter) et visionne régulièrement des documentaires non télévisés.
  • Il peut arriver que parfois, le travail entamé n’aboutisse pas. Dans ce cas, je contacte personnellement un psychologue-relais que j’invite dans la mesure du possible aux entretiens, de façon à faciliter la transition. Si cela arrive rarement, c’est un engagement de ma part.