1. Avertissement

 

Il existe, depuis une trentaine d’années, une mode dans le monde de l’entreprise : celui de penser que pour parfaire son travail, il est impératif de se faire aider par quelqu’un qui dispose de compétences spécifiques : le coach. Cette mode a bien entendu, sous l’impulsion du terrible pragmatisme anglo-saxon et de sa rentabilité économique, pris son envol dans d’autres domaines. Dans cette culture anglo-saxonne, il importe d’être sans cesse dans des « challenges », d’être dans des relations « win win », de ne pas être un « has been » et de cultiver le dépassement de soi sans cesse. Bien entendu, cette philosophie a un prix très lourd à payer, qui mène souvent dans le moyen et le long terme à l’épuisement, à la comparaison permanente et à l’éloignement de soi-même. Bref, c’est souvent un monde de souffrance qui en résulte (80.000 belges souffrent chaque année de burnout !).

Cela signifie aussi clairement qu’un individu est presque incapable, pour se dépasser, d’agir par lui-même et ne peut s’en référer qu’à une personne plus qualifiée que lui pour dicter des lignes de conduite.

Dans mes séances de psychothérapie, je n’agis pas en tant que « coach » à proprement parler, car je suis personnellement très prudent face à cette mode. Qui plus est, le titre de « coach » n’est pas reconnu en tant que tel par la Loi belge, ce qui revient à dire que tout le monde peut porter le titre de « coach ». Ceci ne revient pas à dire qu’un suivi chez un coach ne peut aider un patient ; disons simplement qu’il importe de s’assurer du professionnalisme du « coach », de sa formation, de son code d’éthique et aussi de son efficacité.

Pour ma part, je préfère de loin agir en tant que psychologue et psychothérapeute, dans l’ici et le maintenant, plutôt que de donner, comme cela est souvent bien le cas dans le « coaching », des conseils standardisés. Une déontologie et un code de conduite me semblent être nécessaires pour accompagner une personne vers un mieux.

 

 

2. Des pratiques étonnantes de « coaching »

 

Une étude récente a démontré des pratiques étonnantes et assez inquiétantes. Des séances de coaching avaient été enregistrées en caméra cachée et montrées à des docteurs en psychologie.

On peut y constater que souvent, le coach ne creuse pas suffisamment les raisons des difficultés exposées. Ensuite, il peut proposer des exercices sans demander d’adhérer ou de comprendre la démarche dans laquelle se trouve le patient.

Les tarifs pratiqués posent parfois question et peuvent aller jusqu’à 225 € pour une séance d’une heure trente (et rien ne justifie de tels honoraires).

La formation du coach est rarement explicitée.

Les moyens utilisés sont souvent très « ésotériques » et reposent parfois plutôt sur des présupposés que des éléments scientifiques validés.

 

 

3. Ma pratique de coach en tant que psychologue et psychothérapeute

 

En tant que psychologue et que psychothérapeute, j’accorde beaucoup d’importance au « mieux-être » de mes patients. Mais une éthique de travail, une formation solide et validée, une longue expérience et des résultats tangibles sont mes garants d’une guidance psychothérapeutique.

J’agis beaucoup sur les pensées dysfonctionnelles (ces fameuses pensées qui envahissent constamment nos journées et qui ne fonctionnent pas toutes correctement, telles que les pensées négatives).

En tant que psychologue et psychothérapeute, je travaille beaucoup sur la gestion des limites (mettre des limites !). Bien des gens qui viennent me voir sont « trop gentils » ou ont du mal à mettre des limites à eux-mêmes comme à leur entourage.

J’accorde beaucoup d’importance à « armer » les gens face aux critiques régulières de l’entourage et à mieux se positionner (surtout lorsque mes patients manquent de confiance en soi).

Dans mon métier de psychologue ou de psychothérapeute, j’aide à mieux formuler les choses pour établir une meilleure communication.

Je donne parfois des petits cours, j’utilise ma télévision pour montrer de petites séquences, je prête parfois des DVD et quelques ouvrages, afin d’outiller au mieux mes patients.

C’est un réel bonheur que de voir mes patients aller vers un mieux, que de les voir plus épanouis, et de les sentir plus forts pour réorienter leur vie sereinement.